Pierre-Perthuis, dans le département de l'Yonne, est un petit village fortifié  (20 à 30 habitants) bâti dans un site pittoresque au confluent de la Cure et du ruisseau de Bazoches.

 

Nous voici devant le premier pont : LE GRAND PONT

C'est un pont en plein cintre de 30 m d'ouverture à 35 m au-dessus de la rivière. Mis en construction en 1872, il fut achevé en 1874.

 

La particularité du GRAND PONT réside dans le fait qu'il a été construit presque au-dessus de l'ancien pont, dit PONT DE TERNOS.

 

Le PONT DE TERNOS enjambe la rivière au point le plus resserré en un arc surbaissé. 

 

Sa chaussée est du type dos d'âne ; il semblerait que sa construction remonte  aux années 1770 d'après certains ouvrages.

 

 

La chaussée qui le traverse a une largeur de 4 m. Au niveau du pont, elle a gardé son pavage et les chasse-roues destinés à empêcher le frottement des roues des chariots sur les murs du pont.

 

 Il a servi de lieu de tournage au film "la Grande Vadrouille".

Malgré ce pont, la liaison entre les deux rives restait pénible et c'est pourquoi le GRAND PONT fut construit.

 

 

Quel rocher !

 

 La Cure coule tranquillement.

 

Un 3ème pont existe à proximité de la Cure, le pont du Véarnai qui enjambe le ru de Bazoches, affluent de la Cure ; construit en 1851 il donne passage à un chemin qui est l'ancienne voie romaine d'Agrippa,  également emprunté par les pèlerins de St-Jacques de Compostelle.

 

Nous terminerons la visite de ce petit village de campagne la prochaine fois.

A bientôt et bon samedi, dernier jour de juin !

 

 Quelques fleurs ce jour. 

 

 

 

 

 

 

 

Faute de pouvoir vous envoyer le parfum de ces fleurs, je vous envoie toutes mes amitiés et à bientôt !

 

 

 

L'hôtel de ville borde la place du marché où se situe la fontaine du 18^ème siècle.

A l'arrière, le bâtiment abrite l'office du tourisme.

 

La fontaine du Dauphin

 

 

Le musée Jean Calvin.

Construit de 1927 à 1930, le musée s'élève à l'emplacement présumé de la maison natale de Jean Calvin ( né le 10 juillet 1509) ; il relate l'histoire  du protestantisme du XVI^ème et XVII^ème siècles.

 

 

L'Hôtel-Dieu dont la construction remonte au XVII^ème siècle.

 

Le "Chevalet", complexe culturel de la ville, place Aristide Briand.

 

 

 

 

L'hôtel Arnette de la Charlonny

Construit à la fin du XVIII^ème siècle c'est un des plus élégants hôtels particuliers de la ville ; l'édifice conserve encore une grande partie de son décor d'origine ; il abrite actuellement le conservatoire de musique Paschal de l'Estocart.

 

 

 

Et pour terminer, quelques demeures anciennes, restaurées ou non.

 

Voici donc la visite de Noyon qui prend fin ; et à celles et ceux pour qui ces photos ont rappelé de bons souvenirs, j'en suis heureuse.

A bientôt et bon Week-end !

 

 

 

 

 

 

 

En cercle, enserrant le cœur de la ville, les maisons canoniales marquèrent l'emplacement du rempart gallo-romain et c'est au détour de cette promenade en rond que l'on découvre le riche passé de Noyon.

 

 

 

 

 

Nous rencontrons souvent la brique rouge dans ces constructions ; nous sommes dans la région Nord et celle-ci est caractéristique de l'architecture de cette région.

 

Eglise Sainte-Marie-Madeleine que nous apercevons déjà sur la photo précédente. 

Des dix églises paroissiales de Noyon qui existaient, c'est la seule qui subsiste de nos jours.

Nous venons  de terminer la visite du "quartier Cathédral" mais il reste encore quelques monuments à voir ; ceux-ci forment le patrimoine "hors castrum". 

A bientôt et merci pour vos visites.

 

Le palais épiscopal ou palais de l'évêché est composé d'une tour du XII^ème siècle, d'un pavillon du XVI^ème siècle et d'une aile du XVII^ème siècle reconstruite après 1918.

 

 

 

Cet ancien palais épiscopal abrite maintenant le musée du Noyonnais, musée d'art, d'archéologie et d'histoire.

La prochaine fois, nous terminerons la visite du quartier cathédral. 

A bientôt !

 

Ici, la porte Corbault et ses ruelles qui nous mènent à l'officialité (ancienne prison)

 

la place pavée de la porte Corbault

 

les anciennes prisons du Chapitre où Calvin fut emprisonné.

 

absent de la ville et donc de ses obligations ecclésiastiques, Calvin a été condamné par le chapitre de Noyon pour ses manquements ; il aurait également été accusé d'avoir causé des troubles lors d'une séance capitulaire.

 

Le monuments aux Morts est un pilier en forme d'obus s'élevant sur le parvis de la cathédrale.

Nous ne quitterons pas le quartier cathédral sans avoir vu les maisons canoniales, l'ancien palais épiscopal et l'église Sainte-Marie-Madeleine mais ce sera pour notre prochaine visite.

A bientôt et merci de vos coms.

 

La chapelle épiscopale, dédiée à Saint Nicolas, date du XII^ème siècle ;

 

Cette chapelle communiquait entre le Palais de l'évêque et la cathédrale.

 

Elle fut en partie détruite en 1897 afin de libérer le flanc sud de la cathédrale et la  guerre de 1914-1918 acheva de la ruiner.

 

Vestiges du mur qui sépare la chapelle épiscopale de la demeure de l'évêque Noyon

La visite se poursuivra sous peu. Bonne journée et amitiés. 

 

Il existe peu de quartiers cathédraux complets comme celui de Noyon qui date des XII^ème et XIII^ème siècles.

Les bâtiments situés au nord de la cathédrale comprennent l'ancien réfectoire des chanoines, le cloître et la bibliothèque.

 

L'ancien réfectoire. 

Erigé au XIII^ème siècle, cet endroit servait de lieu de vie aux chanoines : réfectoire, cellier et grenier.

 

La galerie du cloître

Bâti dans les années 1230, le cloître (centre de la vie monastique) était également le lien entre l'église et les bâtiments communautaires. Sur cette photo, on aperçoit une statue de la Vierge à l'Enfant.

 

 

 

L'ancien puits de l'enclos

 

L'enclos a été conçu autour de trois galeries.

 

 

 

 

 

Nous allons nous tourner maintenant vers la Bibliothèque du Chapitre ; c'est un bâtiment monumental unique en France, en pans de bois, construit en 1506.

 

 

Cet édifice rectangulaire de 23 m sur 5 m est soutenu par une double rangée de piliers de bois qui prennent appui sur un socle de pierre.

 

De nos jours, elle conserve toujours un fonds d'imprimés anciens datés du XVI^ème au XIX^ème siècles.

 

Nous continuerons la visite la prochaine fois en allant voir le domaine épiscopal. Merci de votre visite et à bientôt !