Nous allons continuer la visite nous arrêtant devant le château des Princes de Condé

 

Construit par la famille Merlan de Beaumont, receveur des finances au XVI^ème siècle, il fut vendu en 1634 au Prince de Condé qui le fit restaurer et meubler. En 1764 Monsieur le Prince de Brionne s'en porta acquéreur. Seigneur d'Arnay depuis 1752, il accorda sous clause d'entretien, la jouissance du château pour servir d'Hôtel de Ville. La municipalité y siégea jusqu'à la Révolution.

Il fut ensuite vendu à M. Bourouet, collectionneur. De 1865 à 1954, il fut occupé par la fabrique de limes PMT et de nos jours il accueille un centre professionnel.

on y remarque des tourelles d'angle et des fenêtres à croisillons.

Zoom sur les fenêtres à croisillons.

Visible de la cour intérieure du château, voici la tour de la Lanterne dite Tour Marguerite.

 

 

 

 

Nous allons avancer et prendre cette petite ruelle pavée qui se rétrécit et où l'on voit une petite tour à échauguette ; nous passons derrière le château pour nous retrouver rue Saint Honoré.

Au n° 24 se trouve la maison la plus ancienne d'Arnay-le-Duc (XVème)

maison à arcades et à colombages à meneaux, l'étage surplombe le rez-de-chaussée.

Dans cette même rue se trouvait la porte Saint Honoré détruite en 1783 et une école de Filles.

Nous avançons maintenant jusqu'à la place principale d'Arnay, place Bonaventure des Périers.

La Mairie : depuis 1604, le bâtiment servait d'auditoire royal et de maison de baillage. Réparé à partir de 1763, il est devenu mairie depuis le 6 janvier 1795.

Quant à la place Bonaventure, elle à porté différents noms suivant les époques : place du Pavé au XVI^ème, place d'Armes à la Révolution.

 

 La Maison de Bourgogne : elle avoisinait les halles dont la construction remontait à 1379 et qui furent démolies en 1896.

C'est un bel édifice du XVI^ème siècle ; son échauguette est accolée à sa tour d'escalier.

De 1860 à 1920, on y trouvait le confiseur Bourgogne puis la fabrique de biscuits M. Noblat. Elle fut classée en 1926.

De nos jours, elle abrite le Syndicat d'Initiative.

 

Pressons-nous car le ciel se couvre et un orage pourrait nous rattraper !

une rue,

une ruelle pavée comme il en existe beaucoup dans ce bourg médiéval,

n

un

un porche,

une ancienne demeure.

Maintenant rentrons car les premières gouttes arrivent et je n'aimerais pas que vous preniez l'averse comme nous l'avons prise ce jour-là ! !

A bientôt !

 

 

 

Nous allons contourner l'église,

descendre cette rue,

 

puis traverser cette petite place

pour arriver au porche, monument le plus ancien de la cité ; il servait d'entrée à l'ancien château féodal.

maintenant avançons jusqu'au tilleul.

Il a été planté en 1848 sur l'emplacement de la Tour dite "du fer à cheval", celle-ci ayant été détruite en 1795 par l'ordre des Echevins.

Du haut de la rue César Lavirotte, regardons par- dessus les toits d'Arnay Nous apercevons au loin, en plein milieu des champs, un bâtiment isolé : il s'agit de la chapelle Contaut.

Lors des guerres de religions, le 27 juin 1570, les troupes protestantes de l'amiral de Coligny, auxquelles appartenaient le jeune prince de Navarre, futur Henri IV, rencontrèrent l'armée catholique du Maréchal Cossé-Brissac. Ce fut donc sa 1ère bataille.

La suite de la visite sera consacrée au château des Princes de Condé, à la tour de la Lanterne et à la Mairie.  

 

 

 

 

 

 

 

En 1092, le seigneur Gérard d'Arnay fit don de la chapelle castrale Saint Laurent située en son château de la Motte Forte pour servir d'église paroissiale.

Cette église date de 1288. Ses parties les plus anciennes remontent au XV^ème siècle (nefs et piliers).

La voûte primitive en pierre a été remplacée en 1859, après effondrement, par l'actuelle voûte en bois. La toiture fut abaissée et les bas-côtés couverts en ardoise. 

Dès 1889, l'église fut inscrite sur la liste des Monuments Historiques.

L'église Saint Laurent possède dix chapelles érigées aux frais de particuliers.

 

En face l'église Saint Laurent, le Monument aux Morts.

 

Maintenant nous allons avancer jusquà la Tour de la Motte Forte.

 

Poste fortifié, Arnay-le-Duc eut dès le XI^ème siècle des seigneurs particuliers qui bâtirent sur une motte naturelle un château que défendaient quatre tours.

Le 25 mars 1361, après la mort du dernier duc capétien à qui appartenait le château, le lieutenant du roi fit en cession, ainsi que ses dépendances, aux habitant d'Arnay à charge de le réparer et de l'entretenir. En outre ils devaient y édifier à leurs frais une prison pour les prisonniers du roi.

Mais les habitants ne l'entretinrent jamais et de plus à partir du XVI^ème siècle, ils utilisèrent les matériaux pour reconstruire les remparts de la ville.

La grosse tour ronde et crénelée servit de prison au XV^ème siècle, d'Hôtel de Ville jusqu'en 1764. Durant la Seconde Guerre Mondiale, les Allemands en firent une prison provisoire.

Cette tour possède quatre étages, elle est couronnée de mâchicoulis couverts sur consoles à ressauts.

De juin à fin août, elle accueille des expositions artistiques.

Les toits d'Arnay-le-Duc vus depuis une des lucarnes de la tour.

 

A bientôt pour la suite de la visite !

 

 

 

Arnay-le-Duc est une ancienne cité médiévale qui a gardé un riche patrimoine et une tradition gastronomique lointaine.

 

 

La tradition hospitalière de la ville d'Arnay-le-Duc est attestée depuis le XII^ème siècle : une Maison-Dieu et une léproserie fonctionnaient près de l'Arroux.

 

A la fin du XVII^ème siècle, les habitants réclament un hôpital : un bâtiment neuf sera édifié en 1693. 

Ce nouvel hospice dédié à Saint Pierre forme un bâtiment rectangulaire séparé en deux ailes d'égale longueur par une chapelle. Il est tenu par quatre religieuses et compte douze lits en 1755. Il restera en fonction jusqu'en 1977, date à laquelle la ville d'Arnay-le-duc décide la construction d'un nouvel hôpital plus adapté.

L'ancien bâtiment est restauré et connaît depuis 1981 son orientation actuelle : ses locaux abritent la Maison Régionale des Arts de la Table.

Les salles sont occupées par des expositions .

Le jardin planté d'arbres fruitiers offre un cadre de verdure au chevet de la chapelle.

La Galerie des Bains-Douches, se situe à côté des jardins et se trouve dans les anciens bains-douches publics réhabilités au début des années 1990 en galerie d'expositions.

A bientôt pour la suite !

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous allons nous diriger vers le pont sous lequel coule l'Ouanne.

L'Ouanne, affluent du Loing, est calme la plupart du temps, mais lors de gros orages ou de longues périodes pluvieuses, il peut grossir et s'étaler hors de son lit, dans les champs et les bois.

 

A l'entrée du pont, sur l'un des bords de l'Ouanne, une entrée se présente à nous :

c'est celle du château dont je vous ai parlé dans l'article précédent ; une grille s'ouvre sur une longue allée bordée de tilleuls et entourée d'un grand parc. Mais on ne peut apercevoir le château de ce côté !

Après le pont, continuons la route qui conduit à Villiers-St-Benoît et arrêtons-nous à Heurtébise, à environ 3km de Dracy :

vous découvrirez le magnifique Jardin Privé de Masbrouck (mais qui se visite) dont voici quelques photos :

C'est un domaine vraiment artistique.

 

Maintenant regagnons Dracy et allons jusqu'au lieu-dit "Les Fouets" par une petite route fort agréable à la belle saison surtout.

De ce hameau, nous avons une vue générale de Dracy qui nous montre vraiment que ce village est situé au milieu des champs et des bois.

Cette route d'ailleurs, nous conduit à l'ancienne gare qui n'est plus en service depuis de longues années.

 

Je vais conclure en disant que Dracy est un village paisible où il fait bon vivre pour ceux qui aiment le calme, le silence et la nature.

 

A bientôt pour la découverte d'un autre village...

 

 

 

 

 

Nous allons quitter la rue principale,

et nous retrouver face au monument aux Morts,

puis c'est la mairie.

Ici, la rue qui conduit au hameau dit "Le Vau" où habitait ma grand-mère maternelle.

Revenons sur nos pas vers la rue principale,

nous sommes devant le porche de la cour de la ferme du château.

Elle abrite maintenant la Maison des fleurs, de la poésie et des arts, qui propose divers évènements d'art contemporain.

En revenant vers l'église, de l'autre côté d'un muret, on peut voir un ancien pigeonnier qui a du appartenir au château.

d'ailleurs de ce muret, on aperçoit le château

Domaine privé, le château actuel a été construit entre 1725 et 1735 par Nicolas Petit de Bois d'Avray, dans le style classique. (briques et crépi).

Il a été précédé par un château féodal au début du XI^ème siècle, puis par un château Renaissance (1495).

La prochaine fois nous terminerons la visite de ce bourg.

A bientôt !

Nous voici arrivés à Dracy, petit village situé au milieu des champs et des bois et traversé par l'Ouanne.

Les origines de Dracy remontent à la période gallo-romaine ; ce bourg devint au XI^ème siècle un fief de la baronnie de Toucy, en limite des possessions du Comté de Champagne, d'où des conflits incessants.

 

Arrêtons-nous quelques instants devant l'église Saint-Etienne : elle a été bâtie au XI^ème siècle et les travaux se sont poursuivis au XIII^ème et XV^ème siècles ; cette église est intéressante par son clocher-porche dont la base date du XI^ème siècle.

Comme vous pouvez le constater, ce clocher-porche en grès ferrugineux est flanqué de deux puissants contreforts à ressauts et s'ouvre sur la nef du chœur.

 

Les murs intérieurs du porche sont décorés d'arcatures, de chapiteaux mais auraient besoin d'une restauration.

Nous entrons dans l'église elle-même qui est composée d'une nef unique voutée en berceau.

 

 

Quelques photos de l'intérieur.

 

Sortant de cette église, nous continuerons la visite en allant flâner dans le bourg.

 

Nous arrivons presque à la fin de la visite du Mont Sainte-Odile.

Nous allons quitter les bâtiments pour voir des vestiges du  célèbre Mur Païen ;

 

Ce mur, une des œuvres préhistoriques les plus considérables de toute l'Europe, fait le tour  du plateau de la montagne ; il mesure 10 km de long et enserre une superficie de plus de 100 hectares. D'après les fouilles, sa construction remonterait au X^ème siècle avant Jésus-Christ.

En voici quelques photos :

 

A un endroit, sur le chemin, nous pouvons tourner pour aller à la source à travers la forêt et non par la route.

 

La source : c'est là que, selon la tradition, Sainte Odile revenant de sa visite aux malades, rencontra un aveugle ; frappant le rocher, elle fit jaillir une source, dont l'eau miraculeuse guérit l'infirme.

La source elle-même protégée par une grille.

Pour le retour, nous reprenons le chemin en sens inverse et nous voici revenus à l'entrée du couvent :

 

 

 

Le Mont Sainte Odile est sans nul doute l'un des points les plus fréquentés de toute l'Alsace. Son site, son panorama, ses sanctuaires, tout attire touristes et pèlerins en grand nombre.

J'espère ne pas vous avoir trop ennuyé par tous ces articles mais je ne me voyais pas faire autrement, il y a tellement à voir.

Merci de vos visites et à bientôt pour une autre région !

Entrons maintenant dans la Chapelle des Larmes :

 

C'est la plus grande des deux chapelles ; elle est bâtie à l'emplacement où au Moyen Age s'étendait un cimetière.

C'est dans cette Chapelle, que selon la légende, Sainte Odile est venue verser des larmes et prier pour son père défunt qu'elle savait être au purgatoire.

 

Au-dessus de l'autel en marbre sur lequel est gravée une prière de l'église pour les défunts, on a représenté le symbole chrétien du tombeau : le tombeau comme passage vers la lumière.

Près de l'autel, sous une grille voûtée on voit encore la pierre où était agenouillée la Sainte.

Sur les murs et au plafond , les mosaïques d'une grande finesse datent de 1936.

 

Derrière la chapelle des Larmes, dans un petit enclos de cimetière, on remarque une croix en grès rose taillé, dans laquelle est enchâssé le cœur de Mgr Ruch, évêque de Strasbourg de 1919 jusqu'à sa mort subite le 28 août 1945.

Son corps a été inhumé à la Cathédrale de Strasbourg et son cœur ici selon sa volonté.

On y voit l'inscription " Alsatiae cor meum" (mon cœur à l'Alsace)

 

Maintenant, si vous n'êtes pas trop fatigués, nous allons voir la Chapelle des Anges :

 

Cette chapelle sur un rocher en saillie a été construite au XI^ème siècle à l'emplacement où du temps des Romains, soi-disant, se trouvait une tour de surveillance.

D'abord appelée chapelle Saint-Michel, puis chapelle des Anges, elle a été restaurée au XII^ème siècle.

Sa décoration intérieure en mosaïque est toute récente (1948) ; l'idée de l'artiste était de représenter le rôle des anges dans le plan du Salut.

 

La prochaine fois nous irons à l'extérieur du monastère voir le mur païen et la source également.