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Entrons dans la cour "Bourdelle"
Dédiée au sculpteur français Antoine Bourdelle (1861-1929), cette cour est un lieu de rencontre entre la nature et la sculpture.
Neuf bronzes de l'artiste, prêtés par le Musée Bourdelle de Paris, prennent place dans un jardin de pommiers.
Voici quelques unes des sculptures.
En sortant, une porte
puis quelques marches nous conduisent au chemin de ronde et aux courtines.
Arrêtons-nous quelques instants au dessus du châtelet .
Une vue d'ensemble du jardin minimaliste créé par le paysagiste Pascal Cribier en 1990 s'offre à nous.
Je vous dis à bientôt pour la suite de la visite.
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Nous arrivons au château par la Basse Cour.
L
L'allée pavée nous conduit au châtelet, entrée unique et monumentale de l'enceinte fortifiée.
Nous remarquons de chaque côté de l'allée une croix et deux œuvres contemporaines en fer, de sculpteurs de renommée internationale : Bernar Venet et Richard Stankiewicz.
De cet endroit, on aperçoit déjà au fond le donjon pentagonal, haut de 27 mètres et terminé par des mâchicoulis. Il fut achevé par Louis d'Orléans à la fin du XIVème siècle.
Nous sommes à présent devant les portes du châtelet surmontées d'une courtine et flanquées de deux tourelles défensives.
Après avoir franchi les douves sèches,
nous entrons au cœur de l'enceinte fortifiée.
Face à nous, la chapelle, datant, comme le donjon, du XIVème siècle, a été remaniée au siècle dernier.
Les ruines de la cheminée, ainsi que la tourelle sont les parties les plus anciennes de Vez: elles datent du XIIIème siècle. Cette chapelle était consacrée à Simon de Vez, comte de Valois, dont les armes sont rappelées sur un tympan sculpté ; seigneur riche et puissant, il préféra faire don de toutes ses terres à sa sœur et devint moine.
La prochaine fois, nous continuerons la visite en entrant dans la "cour Bourdelle".
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Je m'en souviens comme si c'était hier... Lorsque j'étais encore en région parisienne, un bel après-midi ensoleillé, je me décidai d'aller visiter le donjon de Vez.
Situé en Picardie, dans le département de l'Oise, à proximité de Soissons, Vez est un petit village d'environ 300 habitants.
Au cœur de la vallée de l'Automne (rivière) s'élève le donjon de Vez, imposante forteresse dont l'origine remonte à l'époque gallo-romaine. Le nom de Vez provient d'un gué (vadum) qui se trouvait sur cette rivière.
Sous la domination romaine, Vez devint un camp militaire servant à défendre la Gaule contre les invasions barbares.
Après la bataille de Soissons en 486 et durant cinq siècles, Vez devint la capitale des Valois. Ce furent les moines de Saint-Médard de Soissons qui décidèrent de rassembler la population au IXème siècle autour du gué. Le château de pierre et de bois, dont il ne reste plus rien, dominait la vallée du haut de la colline.
Ces photos sont prises de cette route qui nous conduit au parking.
Un chemin fort agréable nous mène au pied du donjon, témoin de 1000 ans d'histoire. Enrichi et restauré par ses propriétaires successifs, ce lieu revit aujourd'hui grâce à Caroline et Francis Briest, qui ont décidé de lui donner un nouveau souffle.
La suite demain !
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A la sortie du village , sur quatre kilomètres ,
cette route nous conduit au château de Maulnes qui se dresse au sommet d'une colline qu'on imagine volontiers, dans les temps les plus anciens, abandonnée à la forêt.
Ce château, totalement isolé dans une clairière, est une véritable énigme de la Renaissance.
Mais pour le découvrir, nous allons prendre ce chemin ombragé
qui grimpe jusqu'au pied.
Nous pourrions emprunter ces marches mais je trouve le sentier en sous-bois plus agréable !
Le château tel que nous le voyons de nos jours fut construit à partir de 1566.
Son isolement et sa forme pentagonale (le seul en France) avec une tourelle à chaque angle ont contribué au fil du temps à entretenir mystères et légendes autour et le nom même évoquerait un repaire de brigands, de sorciers ou de fées.
Sur la photo ci-dessus, au fond, vous apercevez les communs dont voici une vue plus détaillée :
Actuellement, ils sont devenus le bâtiment d'accueil et abritent une salle d'exposition.
Entrée du château.
Le château est édifié sur une source qui sourd au pied de la façade par un nymphée. (site unique en France)
A l'intérieur, un escalier central (104 marches) débute à la source,
s'enroule en colimaçon au dessus,
et débouche sur le toit, reliant le ciel à l'eau, créant ainsi un puits de lumière au cœur même du bâtiment.
Tout se prête pour faire l'effort d'approcher et de visiter ce château.
Bonne visite de ce village de l'Yonne et à bientôt !
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Maintenant, nous allons nous diriger vers les lavoirs.
Cruzy-le-Châtel possède deux lavoirs, l'un à côté de l'autre, situés en bas des remparts.
/'ancien lavoir, rue du Val, sous une arche de pierre en ogive est accolé au nouveau lavoir datant du début du XIX ème siècle.
Ce nouveau lavoir a été réédifié en 1898. Vous pouvez remarquer sa rampe pavée.
Il est couvert d'une charpente à deux pans qui a été fermée par un lettage.
L'eau est amenée par un canal souterrain.
Demain je vous "parlerai" du château de Cruzy-le-châtel.
n
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Le village de Cruzy-le-Châtel est situé dans le département de l'Yonne.
Construit sur un ancien site fortifié, avec son château, son église et ses lavoirs, il ne manque pas d'allure et vous offrira une promenade agréable.
Son église est impressionnante pour un ce petit village de 300 habitants.
La construction de l'église Saint-Barthélemy date du XIIIème siècle. Suite à son effondrement (où seul le chœur fut épargné) la reconstruction fut entreprise en 1766 selon les plans de Claude Nicolas LEDOUX et terminée en 1776 par BURON, entrepreneur de maçonnerie.
Photo venant d'un quotidien
J'aimerais vous montrer quelques photos de Cruzy-le-châtel, qui vous diront que c'était un bourg paisible mais vivant à une certaine époque.
La place du village
Le tribunal et la place de l'église
La mairie actuelle
L'ancienne maison du maréchal-ferrand
L'ancien bureau de tabac
Une rue.
A bientôt pour la suite !
n
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Me voici à nouveau après une absence non prévue et nous allons pouvoir continuer la visite de Villeneuve sur Yonne.
Après avoir visité Notre-Dame de l'Assomption et quelques maisons qui ont appartenus à des hommes célèbres, nous allons retourner sur nos pas, près de la mairie
qui est une ancienne maison bourgeoise (dite maison aux 95 fenêtres) de la fin du XVème siècle, bâtie sur l'ancien rempart.
Traversant le parc ombragé qui l'entoure et descendant vers l'Yonne, nous nous trouvons devant les vestiges de la Tour Rousson, une des 6 tours cylindriques de l'enceinte :
La base tronconique était destinée à faire ricocher les projectiles lancés depuis son sommet.
En remontant les promenades qui font le tour de la ville, on longe les anciens fossés aménagés en jardins où coule toujours un ruisseau et on découvre plus loin les vestiges d'une autre tour,
la Tour Roland sur laquelle une habitation a pris "vie"
Boulevard Victor Hugo, la tour du Sorcier est une vieille tour de blocage, demi- cylindrique sur laquelle s'appuie sur une habitation du début du XIXème siècle, avec une couverture à une seule pente.
Elle s'est appelée "Tour au lierre" ou "aux Fées" quand son état de délabrement permettait d'imaginer une occupation surnaturelle.
Plus loin, nous arrivons à une massive tour de pierre, séparée des remparts :
C'est l'ancien donjon dit la Grosse Tour. Séparé des remparts, bâti dans ce qui était à l'époque le quartier royal, il est le signe de la puissance, protecteur d'une ville largement autonome.
Il fut commandé en 1205 par Philippe Auguste et achevé en 1212.
C'est un haut cylindre aux murs de quatre mètres d'épaisseur. Du haut de ses vingt-huit mètres, on embrassait du regard la ville et tous ses environs. Suite à des effondrements au XVIIIème siècle, sa hauteur fut ramenée à vingt et un mètres.
Maintenant nous allons nous diriger vers l'Yonne pour faire une halte devant le monument érigé en l'honneur d'Emile Peynot né en 1850 à Villeneuve sur Yonne et qui se trouve à l'extrémité du boulevard qui porte son nom :
et qui aboutit sur le quai du Commerce.
Longeant les quais, nous atteignons la "Tour Bonneville"
Elle fut reconstruite au XIXème siècle avec des petites briques rouges. L'assise, d'origine du XIIème siècle, porte les marques du halage des péniches.
Du pied de la tour, nous avons une belle vue de l'Yonne et du pont Saint-Nicolas.
Ce pont présent dès le XIIème siècle et dont la moitié est a été remaniée au XIXème siècle présente en son milieu une croix ; long de 210 mètres, il possède aujourd'hui dix arches et porte la Croix de Saint-Nicolas, patron des Mariniers.
Croix que j'ai essayé de grossir...
Après être passés sous une arche, on découvre encore les vestiges d'une tour de défense :
la Tour Barbe.
Comme nous sommes près du port, voici quelques photos ; les anciens quais de charges ont été transformés en promenades.
Je m'aperçois que je ne vous ai pas parlé des lavoirs ; "il y en a partout," me direz-vous, oui, mais chacun a une particularité souvent.
A Villeneuve sur Yonne, il y a deux lavoirs, dont l'un est très particulier. Il se trouve sous la route, juste en dessous de la Porte de Joigny et date du XVIème siècle.
On en aperçoit la grille.
Totalement voûté, il a été utilisé très longtemps.
Parc de la Porte de Joigny
Le second lavoir, qui se situe sur les promenades, boulevard Gambetta, date du XIXème siècle.
Le ru qui les alimente prend sa source tout à proximité du dernier lavoir et coule tout au long de l'année.
Le Monuments aux Morts réalisé par le sculpteur Emile Peynot se trouve près de la Porte de Joigny.
Bonne promenade à Villeneuve sur Yonne où il fait bon flâner sur les quais, au calme !
et à bientôt !
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Nous allons continuer la visite de Villeneuve sur Yonne maintenant.
Face à l'église, nous empruntons la rue Joubert (ancienne rue du Pont) pour faire une halte au n° 16 où vécut Joubert (1754-1824), moraliste et penseur, depuis son mariage en 1793 jusqu'à l'année de sa mort en 1824.
Maison de Joubert
En revenant sur nos pas, à gauche, la rue Carnot offre à notre vue une série de maisons dont la plus remarquable est la Maison aux Sept Têtes (maison du Bailly)
et ses divinités romaines sculptées.
Vue d'ensemble de la maison
Détail de deux des têtes
Détail des Sept Têtes
Nous continuons la rue Carnot et nous repassons devant la porte de Sens pour remonter jusqu'à la stèle aux otages, colonne portant le lourd souvenir du drame des otages fusillés durant la guerre de 1870 :
Stèle aux otages
A bientôt pour la suite de la visite de cette ville car nous avons encore quelques quartiers à voir !
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