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De nombreuses années se sont écoulées depuis la création de ce poème, mais le fond est toujours gravé dans mon cœur.
A mon ami.
Demain j'irai te voir car demain c'est dimanche,
Et mon cœur tout à toi ne cesse d'y penser ;
Tu es mort bien trop tôt et ma seule revanche
Est d'aller te prier, te revoir et t'aimer.
Seule et triste, à pas lents, j'irai te retrouver.
Je tiendrai à la main mon bouquet de pervenches
Avec, dans le milieu, l'unique rose blanche,
Gage de mon amour et de ma sincérité.
Sur ta tombe, doucement, je l'y déposerai,
Et malgré le cœur gros, je serai souriante
En me remémorant nos souvenirs passés,
Souvenirs de bonheur dans mes larmes hésitantes.
Je dirai "à bientôt" t'ayant promis retour ;
Car malgré cette absence, tu garderas l'amour
De celle qui t'a aimé, et qui n'oubliera pas,
Qui n'oubliera jamais que tu es son Ami...
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Continuons la visite de Pont sur Yonne
Quittant le vieux pont nostalgique, nous allons nous diriger vers le centre du village pour visiter l'église Notre-Dame.
Elle a la forme d'une croix latine.(j'ai essayé de vous le montrer grâce à cette photo) :
L'édifice a conservé à travers les siècles le plan tracé par son premier architecte. Le début de sa construction doit se situer entre 1140 et 1185. Son style très pur est le gothique primitif.
La nef se compose de bas-côtés et d'un chœur terminé par un chevet circulaire :
La construction du chœur doit se placer aux environs de 1185 mais la voûte n'a été édifiée qu'en 1220.
Dans le chœur se trouve la statue de l'Assomption de la Vierge, elle date
du XVème siècle
La statue de Sainte-Thérèse de Lisieux
et celle de Notre-Dame de Fatima
veillent sur les villageois.
Le portail a été édifié vers 1230 :
Le clocher, construit vers 1240, s'élève sur une hauteur de 26 mètres ; il est surmonté d'une flèche en ardoise avec quatre clochetons d'angles.
Dans une rue proche de l'église, l'Hôtel de Ville, légèrement en retrait, offre ses services à aux habitants :
Proche, quelques jardins d'agréments et une fontaine ont été aménagés :
Maintenant, nous allons nous diriger route de Sens, à quelques kilomètres de Pont sur Yonne, pour découvrir l'Aqueduc de la Vanne (affluent de l'Yonne) dont la construction a débuté en 1867 et a duré 7 ans avec une interruption de 2 ans pendant la guerre de 1870.
Cet ouvrage a une longueur de 156 kilomètres et une pente moyenne de 20 cm au Km.
Cet aqueduc alimentera régulièrement Paris en eau à compter du 11 avril 1875. Un "champ captant" de 10 puits fournit un complément d'eau de source pouvant aller jusqu'à 60 000 m3 par jour, ce qui représente environ 20 % d'eau potable, aux parisiens.
Au revoir Pont sur Yonne, ville bien nommée ! ! !
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Pont sur Yonne est un village situé sur la N6 entre les villes de Montereau et de Sens et dont l'antique forteresse fut détruite par Henri V d'Angleterre en 1420.
Vue générale
Pour ceux qui ne connaissent pas, représentez-vous une bourgade charmante, vivante, aux maisons regroupées autour de son église.
En arrivant, nous traversons l'Yonne en empruntant le "Pont Neuf",
portant notre regard sur une péniche qui passe à ce moment-là et s'en va vers le lointain...
En se rapprochant du centre ville, nous pouvons voir de chaque côté du pont, le début des rues conduisant aux bords de l'Yonne.
Dans un sens, ils sont bordés par une rue calme
où des bancs nous "appellent" pour nous reposer ou rêver :
et dans le sens inverse, ces rues vont guider nos pas le long des quais
qui nous conduisent au vieux pont.
Ce pont date du XIIème ou XIIIème siècle.
Une partie fut reconstruite vers 1738, notamment deux arches. L'ouvrage était toujours en place en 1862.
Le 18 mars 1815, l'Empereur Napoléon, de retour de l'Ile d'Elbe, y passa.
Le vieux pont avance encore fièrement une arche en souvenir de ses jours glorieux, de ces temps où son importance a donné son nom à la ville.
Au-delà du vieux pont, de belles "promenades" ont été aménagées le long de l'Yonne pour la joie de tous, hommes et animaux.
A demain pour la suite de la visite !
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Cette petite commune de 300 habitants doit son nom aux moulins qui étaient installés sur les bords de l'Ouanne.
Du Vème siècle à la Révolution, elle fut la propriété des évêques d'Auxerre. Au XIème siècle, Hugues de Chalon partagea ses terres de Puisaye, et Moulins releva, en fief, de la Baronnie de Toucy, et, en arrière-fief, des évêques.
Les seigneurs de Toucy vont, à leur tour, inféoder les terres de Moulins.
Des noms de châtelliénies n'apparaissent dans les chroniques qu'à partir
du XVème siècle ; mais ils sont vraisemblablement antérieurs :
Le Pont devenu Pont-Maquis,
La Journière qui se transformera en La Jaunière,
Les Aguenons qui sont, sans aucun doute, Les Allins.
Au cours du temps, deux de ces trois manoirs, sont devenus des fermes tandis que Pont-Maquis est demeuré un château.
Depuis le XVIème siècle, les propriétaires qui se sont succédés ont agrandi et transformé ce château ; maintenant il est rénové et est devenu un centre équestre ; il possède aussi des chambres d'hôtes pour les randonneurs de passage par exemple ou ceux qui effectuent un stage équestre.
Ce domaine est privé et ne se visite pas.
Maintenant revenons au cœur de ce petit village :
Lavoir-abreuvoir.
Mairie
Une plaque commémorative y est apposée en souvenir de Monsieur Paul ARRIGHI qui a exercé les fonctions de maire de cette commune de 1936 à 1976.
Rejoignons l'église Saint-Denis (XVème et XVIème siècles), construite sur une butte et qui domine de sa haute tour et de son élégante tourelle, ce village poyaudin :
détail de la statue qui se trouve au dessus du porche.
Et pour terminer la visite, faisons une halte devant le monument aux morts :
Au fil du temps, Moulins sur Ouanne, à l'origine village agricole, connaît une diversification économique avec la présence d'entreprises et d'artisans.
A bientôt pour une autre promenade !
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Quelques photos d'un parc naturel près du coin où j'habitais en région parisienne, le parc du Sausset en automne :
Il faisait bon se promener dans ce grand parc en toute saison !
Même notre petite Furie aimait !
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Blacy, petit village d'une centaine d'habitants, est situé à environ quinze kilomètres d'Avallon.
C'est un village calme où l'on se sent très proche de la nature.
La mairie est un bâtiment qui fut construit en 1913.
Elle est surmontée d'un campanile abritant une petite cloche, vestige de l'école primaire :
détails
Nous voici devant l'église paroissiale Saint-Martin dont je n'ai aucun renseignement.
Nous pénétrons dans l'enclos qui était peut-être un ancien cimetière.
Un calvaire s'y dresse.
Quelques pas après l'église, nous passons devant le Monument aux Morts
et devant un puits-fontaine qui nous ramène quelques années en arrière...
A un carrefour, une ancienne maison de pays avec une tour qui, sans aucun doute, a été rénovée, s'offre à nos regards. Je suppose que ce bâtiment a tenu une place dans l'histoire.
En contre-bas du village, nous allons suivre cette petite route qui finira en chemin
pour nous conduire vers ce lavoir qui est spécial, car pour y accéder il faudra monter sur une butte (habituellement on descend !)
Sur un côté, trois contreforts soutiennent le mur (un peu comme pour une église)
et de l'autre côté, il est soutenu par le terrain pentu.
A l'intérieur, deux grands bassins identiques.
Le plafond de ce lavoir est vouté comme celui d'une cave et le sol est garni d'épais pavés de pierre, allongés et arrondis.
De l'intérieur de ce lavoir, nous avons une vue très agréable sur la vallée.
Aux alentours du lavoir, une petite aire le plus souvent fleurie et bien tranquille nous invite au repos, au rêve...bercés par le gazouillis de la fontaine et le chant des oiseaux, en été.
Après cette promenade au cœur de ce petit village un peu perdu dans la campagne
sans vestiges grandioses mais empreint d'une grande sérénité, je vous dis "au revoir et à bientôt" !
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Continuons notre visite en traversant la "basse cour" pour découvrir
l'église Saint-Gault.
église Saint-Gault
Au XIème siècle, Lucinde, l'épouse du Baron Arnoul de Yèvre (neveu de l'évêque d'Orléans), homme de mauvaises coutumes, fonda dans l'enceinte du château une abbaye sous l'invocation de Gault, un saint de Bretagne ; ses reliques ont été apportées dans la région par les moines fuyant l'invasion des Normands.
L'église est située près de la poterne ogivale de l'est ; on y accède par un escalier de 42 marches.
La poterne et un aperçu de l'église
Portail de l'église Saint-Gault
Le portail de l'église à doubles colonnettes et à chapiteaux du XIIIème siècle est surmonté d'une double archivolte en ogive.
La chapelle de cette abbaye est devenue aujourd'hui l'église paroissiale.
Abside de l'église
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Maintenant nous allons nous diriger à l'ouest du village pour y admirer les imposants vestiges de l'église Saint-Lubin.
Au XIIème siècle, les habitants de Yèvre obtiennent l'autorisation d'élever une église à l'extérieur du bourg.
Après l'intervention des moines de Saint-Benoît-sur- Loire, les travaux furent interrompus et ne reprirent qu'après la guerre de Cent Ans ; mais l'église, de style gothique, ne fut jamais achevée.
Les archivoltes du portail et leurs colonnettes sont bien conservées.
Les fenêtres ont gardé leur dessin ogival.
Le triplet de l'abside est encore bien conservé.
L'emplacement de cette église est devenu le cimetière d'aujourd'hui.
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Un jour d'août 1834, Victor Hugo apprécia particulièrement la beauté de ce lieu.
Maintenant encore, nous sommes sous le charme de ce village et de ses ruelles.
A bientôt pour une autre visite ! !
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Ce jour, je vous conduis à Yèvre où j'ai passé un merveilleux après-midi en septembre 2007.
Situé dans le département du Loiret, Yèvre-le-Châtel vous invite à un véritable voyage dans le temps.
Avec ses remparts, son château aux quatre grosses tours saillantes, sa poterne et les églises de Saint-Gault et de Saint-Lubin, ce village, devenu hameau et rattaché à
Yèvre-la-Ville depuis 1973, constitue l'un des sites les plus remarquables de la région.
vue générale du village
Situé sur un éperon rocheux dominant la vallée de la Rimarde, Yèvre a longtemps été une place forte.
Le château fut construit sous le règne de Philippe Auguste, au début du XIIIème siècle.
vue générale du château
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Voici quelques photos détaillées du château :
Le castelet
Cette porte fortifiée défendait l'entrée de la "basse cour" dans laquelle la population pouvait se réfugier. Un monastère y était installé.
Vous remarquerez que les tours sont très saillantes par rapport aux façades.
Accès par la façade Est.
La pile, en face de la porte, permettait d'accéder à la "haute cour" grâce à une passerelle mobile.
Vue sur la "haute cour"
La flèche rouge indique le détail de la photo suivante :
Détail de la porte
D'autres vues de la "haute cour"
Nous commençons ici, à apercevoir les vestiges des logis.
C'est sur la face sud que nous voyons le mieux le fossé. Il ne contenait pas d'eau mais était creusé pour entasser la terre au milieu ; ainsi la hauteur des murs était augmentée.
Façade Sud
Face Nord, tour nord-est
Un chemin de ronde permettait de circuler sur les courtines. Nous pouvons encore l'emprunter et alors un vaste panorama sur la Beauce, le Gâtinais et les lisières de la forêt d'Orléans s'étend devant nous, dans un rayon de 15 km environ.
A demain pour suite et fin de Yèvre-le-Châtel !
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