Continuons notre visite de Ferrières-en-Gâtinais en nous dirigeant vers Notre-Dame de Bethléem qui s'élève également sur la place ; c'est le plus petit des deux édifices religieux.

 

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Chapelle Notre-Dame de Bethléem

 

L'arc qui sépare la nef du chœur et les chapiteaux datent de l'époque pré-romane et témoignent donc de l'ancienneté de l'édifice.

 

Nous voyons une Vierge Noire, dans une niche, à droite du chœur.

détail de la statue

Le retable est dominé par une statue de la Vierge à l'Enfant, thème qui est repris par le tableau central.

 

Notre-Dame de Bethléem est un lieu de pèlerinage toujours fréquenté.

En contrebas des bâtiments, une vaste prairie (la cour de l'abbé) offre une belle vue sur les églises et les bâtiments conventuels .

De cette ouverture située dans la prairie, une série de marches bien conservées

nous conduisent à la porte Louis XIII

au bord de la rivière artificielle qui longe le pied des remparts.

une partie des remparts

 

 

En passant entre les deux églises, une porte de style renaissance, ancienne porte du réfectoire des moines, s'ouvre dans le mur, et par quelques marches, nous permet d'accéder à une grande cour.

 

De cette cour, nous découvrons ce qu'il reste des bâtiments conventuels :

Le pavillon Louis XIII bâti dans le prolongement de ces bâtiments et séparé de la cour de l'abbaye, a été construit au début du XIX^ème siècle. Il habite aujourd'hui l'Hôtel de Ville.

 

Je n'ai pas eu le loisir de pouvoir m'attarder plus longtemps à Ferrières mais voici malgré tout, quelques autres photos :

La maison du fusillé

Maison où vécut Charles CARRE, mort à vingt ans, fusillé par les Allemands à Dijon le 23 février 1944.

 

Le lavoir de la Pêcherie

 

Le lavoir des Martinets

 

Le pont de 1881 et la Cléry

 

 La croix Sainte-Apolinne

C'est la croix de Bethléem ; cette croix doit son nom à une chapelle toute proche de l'abbaye ; elle aurait été entourée d'un cimetière. C'est aujourd'hui une grange, propriété privée.

 

A bientôt sur d'autres routes de France !

 

 

 

 

Ferrières en Gâtinais est une ancienne ville médiévale située au cœur du département du Loiret, et traversée par une rivière, la Cléry.

Vue aérienne

La visite de Ferrières commence, hors les murs, par la place Saint-Macé :

 

Place Saint-Macé 

Aujourd'hui devenue vaste parking, la partie de la place la plus proche de la ville était autrefois une promenade hors les murs ; les tilleuls qui l'ombrageaient alors avaient été plantés sous le règne de Louis XIV, en 1702.

Porte Saint-Macé

Nous entrons par la porte principale, la porte Saint-Macé, dans la très ancienne abbaye royale de Ferrières fondée au VII^ème siècle.

 

Cour de l'abbaye

et son puits à eau

 

Ce monastère adopta la règle bénédictine au IX^ème siècle, sous le roi Louis Le Pieux, comme toutes les abbayes du royaume. Ce fut la période la plus brillante de l'abbaye.  Au XII^ème et XIII^ème siècle, le monastère vit une autre ère de prospérité, marquée par la reconstruction de l'église Saint-Pierre  Saint-Paul.

Eglise Saint-Pierre Saint-Paul

Après la guerre de Cent ans et l'incendie du monastère en 1427 par les Anglais, les bâtiments monastiques furent reconstruits.

L'église abbatiale Saint-Pierre Saint-Paul a toujours frappé par son originalité :

Avant de monter l'escalier conduisant au portail central, nous remarquons une petite porte aujourd'hui murée. Il s'agit de la porte dite "papale" (ouverte seulement lors de la venue des papes à Ferrières).

Nef centrale de l'église

Le clocher, isolé de l'édifice, a été construit en quatre étapes : pré-roman, roman, début du gothique puis gothique flamboyant.

 

Les maisons qui entourent ont été construites après le XVIII^ème siècle.

Depuis 1921, s'élève, devant le clocher, un monument aux victimes des dernières guerres que l'on a tenté d'intégrer à la place en reproduisant sur ses quatre faces

l'arcature de le porte papale toute proche.

Le Monument aux Morts

 

A demain pour la suite de la visite de Ferrières-en-Gâtinais...

 Bonnieux, ses ponts

 

Il existe plusieurs ponts mais deux sont remarquables :

 

Le pont Saint-Julien

Il est situé dans la plaine à environ 5 km et enjambe le Calavon, rivière capricieuse dont les crues sont célèbres et violentes mais qui, à ce jour, n'ont pu ébranler sa structure.

 

Les piles sont ajourées ce qui permet d'en éviter le choc.

Il mesure 80 m de long, 6 m de large et 11 m de haut. Il était utilisé comme route jusqu'en 2004.

Il s'agit du pont antique le mieux conservé en Provence.

Le pont à coquille

Ce pont à coquille traverse l'Aiguebrun. Mais pourquoi cette coquille, qui de plus, n'apparaît que sur un seul côté du pont ? . . . Hypothèse technique ? Elle fait penser à Saint-Jacques de Compostelle aussi ; donc il aurait été un passage de pèlerinage ? Peut-être, mais on ne peut pas être affirmatif.

Ce pont n'a donc encore pas révélé ses secrets de nos jours.

 

Bonnieux, sa forêt de cèdres

 

Entrée de la forêt

Elle se situe à 6 km et s'étend sur 250 hectares. On y accède en suivant la direction de Lourmarin. Les cèdres ont été plantés sous le règne de Napoléon III en 1861.

La forêt

C'est un lieu très agréable et frais où il fait bon s'y promener durant l'été.

Une allée ombragée vous incite à rêver....

 

Si vous visitez Bonnieux, vous garderez longtemps le souvenir d'un village provençal où chaque pierre a son histoire.

A bientôt pour d'autres découvertes !

Bonnieux, ses fontaines et ses lavoirs

 

Des fontaines et des lavoirs anciens renforcent le charme de ce village :

Fontaine, place Carnot

Fontaine aux Dauphins dite "Grande Fontaine" rue de la République

Lavoir sous les remparts.

Proche de l'église Haute, on découvre l'horloge et le campanile sur le bâtiment dont une partie faisait office de mairie :

Et avant de quitter le bourg, voici une photo de l'ancienne gare :

 

Ce joli village commande la combe de Lourmarin, dont voici un aperçu, seule voie traversant le Lubéron :

 

Au sud de Bonnieux, une haute tour semble veiller sur les habitants :

 

C'est la Tour Philippe dont la construction a été demandée par un original à la fin du XIX^ème siècle. Elle ne se visite pas, dommage !

A demain pour la fin de la visite de Bonnieux et ses alentours !

Bonnieux, ses nombreuses ruelles, ses calades, et  soustets 

 

Rue de la Mairie vers les Pénitents

Rue Droite

 

Calades

Ruelle Place Carnot

 

Soustet, rue Voltaire

Le soustet franchi, ce que nous découvrons.

 

La mairie

La série de marches conduisant à l'église Haute longe l'Hôtel de Rouville, devenu la mairie actuelle.

 

D'ailleurs dans cette bourgade, nous rencontrons d'autres escaliers pour accéder d'un "point" à un autre, les rues ayant une forte pente !

 

 

Et la visite n'est pas terminée ! A demain.

 

 

Bonnieux, ses remparts

 

En 972, Bonnieux possédait déjà une forteresse et des murailles.

De nos jours, ce village a conservé de nombreux vestiges de ses tours, de ses remparts et de ses portes :

 

 Anciennes portes

 

Vestiges d'une tour

Remparts relativement bien conservés.

A demain pour la suite de la visite !

 

Bonnieux est un des plus beaux villages perchés du versant nord du Lubéron.

Du site actuel, on a un admirable panorama sur la plaine du Calavon, sur les Monts du Vaucluse et sur le Mont Ventoux.

Bonnieux, ses églises

 

Eglise Saint-Gervais et Saint-Protais

Cette église, mi-romane, mi-gothique, est nommée également Eglise Haute depuis la construction d'une seconde église (en 1870) dans le bas du village.

Elle est située au sommet du village, à environ 400 mètres d'altitude ; on y accède à pieds, par un escalier de 86 marches, abrité par des cèdres, qui nous conduit directement au parvis.

Entrée de l'église

Nef centrale

Cette église protégée par l'ombre de cèdres centenaires, a été construite au XII^ème siècle.

 

L'église neuve (datant de 1870) est située dans la partie basse du village ; c'est le monument essentiel de ce quartier.

L'église Neuve et la place

La façade

Le portail

La nef

A bientôt pour la suite de la visite de ce village !

 

Les remparts ont été construits à des époques différentes.

L'enceinte érigée dans la période précédant les guerres de religion est la mieux conservée.

Elle comprend :

le portail de l'Etang

 

le portail de Ginoux

et la tour de Sus-Pous

Du château seigneurial, il ne reste que le donjon Saint-Michel :

 

Il s'agit des  des ruines du château ; à ce jour, il ne reste qu'une tour tronquée dite "Donjon Saint-Michel" ; elle accueille des expositions.

Au sommet de ce donjon, une terrasse a été récemment aménagée, ce qui permet aux visiteurs d'avoir un beau panorama sur le village de Cucuron

 

Une rue bordée de platanes va nous conduire au bassin de l'Etang

 

A l'origine, le bassin de l'Etang était une mare alimentée par des sources du Lubéron ; au début du XIX^ème siècle, elle fut aménagée en bassin entouré de platanes  sur une place du village.

Les grands platanes centenaires, très appréciés l'été pour leur ombrage, ont aussi été plantés à cette époque.

L'Etang devint le lieu des rassemblements et des fêtes.

Avant de s'écarter un peu du village pour voir la chapelle de l'Ermitage, j'aimerais vous "parler" des lavoirs.

Ceux-ci ont eu une grande importance. C'était le lieu de rencontre de toutes les femmes du village jusqu'en 1952, date à laquelle il y eu l'installation de l'eau courante.

Fontaine et lavoir du Barri, dans les remparts.

 

Lavoir "du VALAT" ; il est adossé aux remparts datant du IX^ème siècle.

Lavoir de la place Cabreyrade

Et pour terminer nous allons nous rendre à la chapelle de l'Ermitage :

Située sur un contrefort du Lubéron, au dessus du village, la chapelle de l'Ermitage a d'abord été un simple sanctuaire de pèlerinage paroissial.

En 1602, une confrérie l'occupa et y construisit un clocher, puis un ermitage en 1613 ainsi qu'une nouvelle nef en 1614.

Le lieu fut habité jusqu'à la Révolution. Puis cette chapelle devint la propriété de la commune et fut restaurée.

De nos jours ce haut lieu conserve son caractère spirituel grâce à des manifestations religieuses et musicales.

 

J'espère avoir été assez claire pour vous présenter le village de Cucuron où j'ai séjourné  lors de vacances d'été.

Merci de votre visite et à bientôt ! 

Nous allons aborder la partie médiévale du village.

Celle-ci comporte de nombreuses ruelles et places où il fait bon s'attarder à l'ombre de leurs murs !

 

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Pour aller d'une ruelle à une place, il nous faut passer souvent sous des porches :

 

De la ruelle ci-dessous, nous allons accéder à la tour de l'Horloge ou beffroi :

 

Le beffroi est surmonté d'un campanile dont le clocheton sert de support à une croix.

Lors de la dernière partie, je vous "parlerai" des remparts, du donjon et des lavoirs. 

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