-
Par maryse89 le 20 Novembre 2017 à 00:12
Village de 1100 habitants environ, situé au cœur de l'Auxois, en Côte d'Or, Vitteaux vous invite à découvrir son bourg très ancien.
Les toits de Vitteaux (photo prise de l'ancienne tour de guet)
L'Office de Tourisme : maison à pans de bois dits "en écharpes de Saint-André" (c'est-à-dire en X) caractéristiques du XIV ème siècle.
Cour de l'Office de Tourisme : cour intérieure caractéristique des maisons médiévales avec escalier extérieur abrité dans une tourelle et passage en galerie. De nombreux remaniement ont été effectués depuis son origine.
Maison Decailly : maison avec porte Renaissance, datée de 1556 et au-dessus de laquelle est gravée la devise "IN DOMINO CONFIDO" (Je place ma confiance en Dieu) en lettres enclavées.
Tour octogonale de la place du 8 Mai 1945 : cette tourelle d'escalier desservait des médiévales aujourd'hui disparues.
Maison aux Piliers : maison à pans de bois dont l'étage, en encorbellement, repose sur des piliers. Elle date de la moitié du XVème siècle.
Maison Bélime : elle fut édifiée par Mathilde de Courtenay, châtelaine de Vitteaux au XIIIème siècle ; à noter son toit en laves (terme bourguignon désignant les lauzes, pierres plates utilisées pour couvrir des bâtiments).
Détails de ses fenêtres géminées à linteaux trilobés et colonnettes à chapiteaux sculptés.
Je vous dis à demain pour la suite de la visite de ce village.
3 commentaires -
Par maryse89 le 11 Novembre 2017 à 00:18
Nous allons donc nous diriger vers le hameau de Pesselières.
Il fut une époque où le modeste hameau accueillait la cour royale en son château dont aujourd'hui ne subsistent que la ferme et des souterrains. ( Pas de photos).
Ce château démoli en 1823, a appartenu Lepelletier de Saint-Fargeau qui vota la mort du roi Louis XVI et fut assassiné aussitôt.
Le point fort de ce hameau est son tilleul,
"Le Sully" qui fut planté en 1598 par le Maximilien de Béthune, Duc de Sully et Baron de Rosny, alors ministre du Roi Henri IV.
Il a encore fière allure pour son âge, qu'en pensez-vous ?
et puis, on ne peut pas parler de Pesselières sans évoquer les trois magnifiques cèdres de la Lavière,
ces derniers sont visibles de loin par leur situation et leur ampleur ;
ils ont très certainement une histoire car un caveau se trouve encastré dans leurs racines.
Nous continuons la route et,
à Château Blanc, voici l'ancien prieuré vendu comme bien national en l'an IV.
Et la visite de ce petit village de Puisaye-Forterre se termine ici.
A bientôt et merci de vos coms, amies et amis internautes.
8 commentaires -
Par maryse89 le 10 Novembre 2017 à 00:15
Sougères, terre forterrate avec ses cinq hameaux vallonnés et abondamment boisés compte aujourd'hui environ 340 habitants.
L'église St-Pierre et St-Paul, de style gothique flamboyant, date du XVème siècle.
Le tympan a trois niches ornées de dais ; on y voit la Vierge Marie tenant l'enfant Jésus et deux anges.
Porte latérale
Intérieur photographié à travers la grille !
Clocher (en gros plan)
Presbytère
La mairie
La prochaine étape nous conduira dans les hameaux.
5 commentaires -
Par maryse89 le 4 Novembre 2017 à 14:56
Près du cloître roman, nous trouvons un charmant jardin monastique avec ses plantes médicinales variées, c'est le jardin des simples. Il est cultivé à l'emplacement de l'ancien cimetière des moines.
Par contre je possède peu de photos de ce jardin. Je suis allée là-bas en saison très chaude !
On y voit une borne abbatiale originaire du prieuré du Val des Choues.
et également une ancienne fontaine peut-être ?...
ici les anciens bâtiments,
en haut, la grande baie qui éclairait le cabinet de travail d'Ernest Petit.
Effectivement, c'est dans ces murs que naquit, en 1835, l'historien Ernest Petit, qui consacra sa vie à l'Histoire de la Bourgogne et qui devint célèbre pour son Histoire des Ducs de Bourgogne de la race capétienne. Il mourut en 1918, à l'âge de 84 ans.
La famille Degouve, propriétaire de ces lieux depuis 1803, en est descendante.
Ici, le four,
Voyez le mur...
Dans une société bruyante et agitée, le prieuré reste un lieu loin de tout, et garde un caractère propice à la méditation, à la contemplation ; nous comprenons mieux pourquoi Ernest Petit trouvait ici l'isolement nécessaire à ses recherches.
Voici donc la fin de notre visite espérant ne pas vous avoir déçu.
A bientôt pour une autre balade !
6 commentaires -
Par maryse89 le 2 Novembre 2017 à 00:45
En silence, entrons dans le jardin du cloître pour ne pas troubler ce petit coin de paradis :
Les eaux de pluie étaient recueillies par des chéneaux en pierre et conduite jusqu'à une citerne sous le jardin ; celle-ci étant surmontée d'un puits.
et n'oublions pas la cloche qui ponctuait les appels à la prière.
Nous clôturerons la visite, en allant au jardin des simples
A bientôt !
6 commentaires -
Par maryse89 le 1 Novembre 2017 à 00:57
Nous voici donc dans la galerie à l'architecture rustique, sans fioriture :
Le silence est là, propre à la méditation,
seulement troublé par quelques hirondelles.
Une vue sur le cloître,
Une plaque tombale provenant de la nef de l'église,
La plaque tombale d'Anséric VI, seigneur de Montréal
Des pièces de faïence,
En 1792 les bâtiments furent vendus et acquis par des particuliers qui les transformèrent en faïencerie ; le clocher de l'église fut démoli, la chapelle transformée et agrandie pour y établir un four, toujours visible ; l'étage servait à faire sécher les pièces de faïence ( vaisselle, statuettes, pots à pharmacie). La production cessa en 1858.
La visite du Prieuré de Vausse ne s'arrête pas ici car la prochaine fois, nous irons découvrir son cloître.
A bientôt et merci de votre visite.
4 commentaires -
Par maryse89 le 29 Octobre 2017 à 00:17
Au cœur de la forêt domaniale de Châtel-Gérard, au milieu d'une clairière défrichée par les moines au XIIIème siècle et cultivée depuis, le Prieuré de Vausse nous accueille dans un cadre serein, comme hors du temps...
Le Prieuré de Vausse derrière ses grandes grilles.
Nous entrons,
à côté du bâtiment principal,
reste une maison d'habitation.
Fondé en 1200 par Anséric VI de Montréal, le Prieuré de Vausse dépendait de l'abbaye du Val de Choues, en Côte d'Or.
Les fondateurs et bienfaiteurs furent donc Anséric VI de Montréal et son épouse Nicolette de Vergy, enterrés ensemble dans la nef de l'église.
La communauté religieuse était donc composée de moines cisterciens (vingt et un à son apogée) dirigée par un prieur. Les moines étaient voués au travail, à la prière et menaient une vie quotidienne rude et simple.
Jouissant d'une belle prospérité jusqu'au XVème siècle, le bâtiment a été assorti d'une extension construite pour accueillir les nombreux pèlerins. Il déclina par la suite.
En 1763 le seul moine vivant à Vausse est rappelé à sa Maison Mère ; le prieuré fut vendu comme bien national à la Révolution.
La grande église construite au XIIIème siècle est encore en place.
Nous voici à l'intérieur, où sont gérées les visites maintenant.
Détails des sculptures des arcades qui apparaissent sur l'une des photos précédentes.
Cette porte médiévale, à droite, s'ouvre sur la galerie et le cloître que nous découvriront lors de la prochaine étape.
A bientôt et bonne visite.
4 commentaires -
Par maryse89 le 17 Octobre 2017 à 00:55
Nous reprenons donc le chemin de terre jusqu'à la fontaine située à environ 600 mètres de la chapelle.
La fontaine Joubert, alimentée par un fossé collecteur, a été aménagée au XIXème siècle pour abreuver chiens et chevaux durant les chasses.
Et nous continuons...
Oh ! un champignon
Soudain, nous débouchons dans une clairière,
devant l'étang Rossignol appelé autrefois "étang de l'église".
L'eau n'est pas très belle mais je dois dire qu'il a beaucoup plu les jours précédant ma venue !!
D'une superficie de 3 ha, il est agrémenté d'une petite île peuplée de jeunes bouleaux.
Un chemin creux (mais trop boueux donc adieu photo !) nous permet de rejoindre la route pour regagner le village de Merry.
Maintenant, je vais vous parler un peu des lavoirs ; on peut dénombrer six lavoirs dans cette commune dont certains récemment restaurés comme celui-ci :
le lavoir du hameau de Bagin
où une fontaine jouxtant le lavoir servait à abreuver le bétail .
et d'autres très anciens à rénover comme ici :
le lavoir du hameau Grouvin mais qui attendent toujours !...
Voilà la visite de cette bourgade est terminée et je vous dis à bientôt pour une autre destination ! et merci de vos visites et commentaires.
11 commentaires -
Par maryse89 le 16 Octobre 2017 à 00:26
Nous allons suivre la belle allée de tilleuls menant au cimetière,
et continuer sur ce chemin
qui longe les prés
et nous conduit en forêt .
En été, quel plaisir de parcourir ces chemins et de profiter de leur ombre ! A l'automne, que de couleurs chatoyantes s'offrent à nos yeux !
Un pèlerinage dans les bois ?
Cette chapelle fut construite sur le lieu du martyre d'un enfant appelé Félix, à la fin du Vème siècle.
En 1270, il est fait allusion à une "capella sancti felicis" située dans les bois de Merry. La chapelle est détruite fin du XVème siècle début du XVIème puis reconstruite plus tard. Au XVIIIème siècle elle est en ruines ; au XIXème siècle les cadastres de 1824 et 1830 font figurer une croix à son emplacement.
Elle est reconstruite en 1843 par la famille Baudoin de NANTOU.
En 1944, un maquis est implanté dans les bois alentours et l'une des voies d'accès empruntées par les résistants passe par la chapelle.
En 1997, Marcel Poulet a réalisé les deux peintures murales aux ocres sur le mur du chœur.
Le 16 juin, jour de la Saint-Félix, un pèlerinage y avait lieu et de nombreux témoignages datant du XIXème attestent que les habitants de Merry étaient et sont toujours très attachés à cette tradition.
Proche de la façade, on pouvait voir deux chênes tricentenaires ; depuis peu, il en reste un seul ; l'autre fut abattu pour raison de sécurité.
La prochaine fois, nous continuerons ce chemin forestier pour aller jusqu'à la fontaine Joubert.
4 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique