•  

    VITTEAUX (21) : début

    Village de 1100 habitants environ, situé au cœur de l'Auxois, en Côte d'Or, Vitteaux vous invite à découvrir son bourg très ancien. 

     

    VITTEAUX (21) : début

    Les toits de Vitteaux (photo prise de l'ancienne tour de guet)

     

    VITTEAUX (21) : début

    L'Office de Tourisme : maison à pans de bois dits "en écharpes de Saint-André" (c'est-à-dire en X) caractéristiques du XIV ème siècle.

     

    VITTEAUX (21) : début

    Cour de l'Office de Tourisme : cour intérieure caractéristique des maisons médiévales avec escalier extérieur abrité dans une tourelle et passage en galerie. De nombreux remaniement ont été effectués depuis son origine. 

     

    VITTEAUX (21) : début

     

    VITTEAUX (21) : début

    Maison Decailly : maison avec porte Renaissance, datée de 1556 et au-dessus de laquelle est gravée la devise "IN DOMINO CONFIDO" (Je place ma confiance en Dieu) en lettres enclavées.

     

    VITTEAUX (21) : début

    Tour octogonale de la place du 8 Mai 1945 : cette tourelle d'escalier desservait des médiévales aujourd'hui disparues.

     

    VITTEAUX (21) : début

    Maison aux Piliers : maison à pans de bois dont l'étage, en encorbellement, repose sur des piliers. Elle date de la moitié du XVème siècle.

     

    VITTEAUX (21) : début

    Maison Bélime : elle fut édifiée par Mathilde de Courtenay, châtelaine de Vitteaux au XIIIème siècle ; à noter son toit en laves (terme bourguignon  désignant les lauzes, pierres plates utilisées pour couvrir des bâtiments).

     

    VITTEAUX (21) : début

    Détails de ses fenêtres géminées à linteaux trilobés et colonnettes à chapiteaux sculptés.

     

    Je vous dis à demain pour la suite de la visite de ce village.


    3 commentaires
  •  

    SOUGERES en PUISAYE (89) : suite

    Nous allons donc nous diriger vers le hameau de Pesselières.

     

    SOUGERES en PUISAYE (89) : suite

     

    SOUGERES en PUISAYE (89) : suite

    Il fut une époque où le modeste hameau accueillait la cour royale en son château dont aujourd'hui ne subsistent que la ferme et des souterrains. ( Pas de photos).

    Ce château démoli en 1823, a appartenu Lepelletier de Saint-Fargeau qui vota la mort du roi Louis XVI et fut assassiné aussitôt.

     

    SOUGERES en PUISAYE (89) : suite

    Le point fort de ce hameau est son tilleul,

     

    SOUGERES en PUISAYE (89) : suite

    "Le Sully" qui fut planté  en 1598 par le Maximilien de Béthune, Duc de Sully et Baron de Rosny, alors ministre du Roi Henri IV.

     

    SOUGERES en PUISAYE (89) : suite

    Il a encore fière allure pour son âge, qu'en pensez-vous ?

     

    SOUGERES en PUISAYE (89) : suite

    et puis, on ne peut pas parler de Pesselières sans évoquer les trois magnifiques cèdres de la Lavière, 

     

    SOUGERES en PUISAYE (89) : suite

    ces derniers sont visibles de loin par leur situation et leur ampleur ;

     

    SOUGERES en PUISAYE (89) : suite

    ils ont très certainement une histoire car un caveau se trouve encastré dans leurs racines.

     

    SOUGERES en PUISAYE (89) : suite

    Nous continuons la route et,

     

    SOUGERES en PUISAYE (89) : suite

    à Château Blanc, voici l'ancien prieuré vendu comme bien national en l'an IV.

    Et la visite de ce petit village de Puisaye-Forterre se termine ici.

     

    A bientôt et merci de vos coms, amies et amis internautes. 

     


    8 commentaires
  • Sougères, terre forterrate avec ses cinq hameaux vallonnés et abondamment boisés compte aujourd'hui environ 340 habitants. 

     

    SOUGERES-en-PUISAYE (89) : début

     

    SOUGERES en PUISAYE (89) : début

     

    SOUGERES en PUISAYE (89) : début

     

    SOUGERES en PUISAYE (89) : début

    L'église St-Pierre et St-Paul, de style gothique flamboyant, date du XVème siècle.

     

    SOUGERES en PUISAYE (89) : début

    Le tympan a trois niches ornées de dais ; on y voit la Vierge Marie tenant l'enfant Jésus et deux anges.

     

    SOUGERES en PUISAYE (89) : début

    Porte latérale

     

    SOUGERES en PUISAYE (89) : début

    Intérieur photographié à travers la grille !

     

    SOUGERES en PUISAYE (89) : début

     

    SOUGERES en PUISAYE (89) : début

    Clocher (en gros plan)

     

    SOUGERES en PUISAYE (89) : début

    Presbytère

     

    SOUGERES en PUISAYE (89) : début

    La mairie

    La prochaine étape nous conduira dans les hameaux.

     

     

     


    5 commentaires
  •  

    PRIEURE DE VAUSSE (89) : fin

    Près du cloître roman, nous trouvons un charmant jardin monastique avec ses plantes médicinales variées, c'est le jardin des simples. Il est cultivé à l'emplacement de l'ancien cimetière des moines.

     

    PRIEURE DE VAUSSE (89) : fin

    Par contre je possède peu de photos de ce jardin. Je suis allée là-bas en saison très chaude !

     

    PRIEURE DE VAUSSE (89) : fin

    On y voit une borne abbatiale originaire du prieuré du Val des Choues.

     

    PRIEURE DE VAUSSE (89) : fin

    et également une ancienne fontaine peut-être ?... 

     

    PRIEURE DE VAUSSE (89) : fin

    ici les anciens bâtiments,

     

    PRIEURE DE VAUSSE (89) : fin

    en haut, la grande baie qui éclairait le cabinet de travail d'Ernest Petit. 

    Effectivement, c'est dans ces murs que naquit, en 1835, l'historien Ernest Petit, qui consacra sa vie à l'Histoire de la Bourgogne et qui devint célèbre pour son Histoire des Ducs de Bourgogne de la race capétienne. Il mourut en 1918, à l'âge de 84 ans.

     La famille Degouve, propriétaire de ces lieux depuis 1803, en est descendante. 

     

    PRIEURE DE VAUSSE (89) : fin

    Ici, le four,

     

    PRIEURE DE VAUSSE (89) : fin

    Voyez le mur...

     

    PRIEURE DE VAUSSE (89) : fin

    Dans une société bruyante et agitée, le prieuré reste un lieu loin de tout, et garde un caractère propice à la méditation, à la contemplation ; nous comprenons mieux pourquoi Ernest Petit trouvait ici l'isolement nécessaire à ses recherches.

     

    Voici donc la fin de notre visite espérant ne pas vous avoir déçu.

     

    A bientôt pour une autre balade !


    6 commentaires
  • En silence, entrons dans le jardin du cloître pour ne pas troubler ce petit coin de paradis :

     

    PRIEURE DE VAUSSE (89) : étape 3

     

    PRIEURE DE VAUSSE (89) : étape 3

     

    PRIEURE DE VAUSSE (89) : étape 3

     

    PRIEURE DE VAUSSE (89) : étape 3

    Les eaux de pluie étaient recueillies par des chéneaux en pierre et conduite jusqu'à une citerne sous le jardin ; celle-ci étant surmontée d'un puits.

     

    PRIEURE DE VAUSSE (89) : étape 3

     

    PRIEURE DE VAUSSE (89) : étape 3

    et n'oublions pas la cloche qui ponctuait les appels à la prière.

    Nous clôturerons la visite, en allant au jardin des simples

    A bientôt !

     


    6 commentaires
  • Nous voici donc dans la galerie à l'architecture rustique, sans fioriture :

      

    PRIEURE DE VAUSSE (89) : suite

     

    PRIEURE DE VAUSSE (89) : suite

    Le silence est là, propre à la méditation,

     

    PRIEURE DE VAUSSE (89) : suite

    seulement troublé par quelques hirondelles.

     

    PRIEURE DE VAUSSE (89) : suite

    Une vue sur le cloître, 

     

    PRIEURE DE VAUSSE (89) : suite

     

    PRIEURE DE VAUSSE (89) : suite

    Une plaque tombale provenant de la nef de l'église,

     

    PRIEURE DE VAUSSE (89) : suite

    La plaque tombale d'Anséric VI, seigneur de Montréal

     

    PRIEURE DE VAUSSE (89) : suite

    Des pièces de faïence,

    En 1792 les bâtiments furent vendus et acquis par des particuliers qui les transformèrent en faïencerie ; le clocher de l'église fut démoli, la chapelle transformée et agrandie pour y établir un four, toujours visible ;  l'étage servait à faire sécher les pièces de faïence ( vaisselle, statuettes, pots à pharmacie). La production cessa en 1858.

     

    PRIEURE DE VAUSSE (89) : suite

    La visite du Prieuré de Vausse ne s'arrête pas ici car la prochaine fois, nous irons découvrir son cloître.

     

    A bientôt et merci de votre visite.

     

     


    4 commentaires
  •  

    Au cœur de la forêt domaniale de Châtel-Gérard, au milieu d'une clairière défrichée par les moines au XIIIème siècle et cultivée depuis, le Prieuré de Vausse nous accueille dans un cadre serein, comme hors du temps...  

     

    PRIEURE DE VAUSSE (89) : début

    Le Prieuré de Vausse derrière ses grandes grilles.

     

    PRIEURE DE VAUSSE (89) : début

    Nous entrons,

     

    PRIEURE DE VAUSSE (89) : début

    à côté du bâtiment principal,

     

    PRIEURE DE VAUSSE (89) : début

    reste une maison d'habitation.

     

    PRIEURE DE VAUSSE (89) : début

    Fondé en 1200 par Anséric VI de Montréal, le Prieuré de Vausse dépendait de l'abbaye du Val de Choues, en Côte d'Or. 

    Les fondateurs et bienfaiteurs furent donc Anséric VI de Montréal et son épouse Nicolette de Vergy, enterrés ensemble dans la nef de l'église.

    La communauté religieuse était donc composée de moines cisterciens (vingt et un à son apogée) dirigée par un prieur. Les moines étaient voués au travail, à la prière et menaient une vie quotidienne rude et simple.

    Jouissant d'une belle prospérité jusqu'au XVème siècle, le bâtiment a été assorti d'une extension construite pour accueillir les nombreux pèlerins. Il déclina par la suite.

    En 1763 le seul moine vivant à Vausse est rappelé à sa Maison Mère ; le prieuré fut vendu comme bien national à la Révolution. 

     

    PRIEURE DE VAUSSE (89) : début

    La grande église construite au XIIIème siècle est encore en place.

     

    PRIEURE DE VAUSSE (89) : début

     

    PRIEURE DE VAUSSE (89) : début

     

    PRIEURE DE VAUSSE (89) : début

    Nous voici à l'intérieur, où sont  gérées les visites maintenant.

    PRIEURE DE VAUSSE (89) : début

     

    PRIEURE DE VAUSSE (89) : début

    Détails des sculptures des arcades qui apparaissent sur l'une des photos précédentes.

     

    PRIEURE DE VAUSSE (89) : début

    Cette porte médiévale, à droite, s'ouvre sur la galerie et le cloître que nous découvriront lors de la prochaine étape.

    A bientôt et bonne visite.


    4 commentaires
  • Nous reprenons donc le chemin de terre jusqu'à la fontaine située à environ 600 mètres de la chapelle.

     

    MERRY-la-VALLEE (89) : fin

     

    MERRY-la-VALLEE (89) : fin

    La fontaine Joubert, alimentée par un fossé collecteur, a été aménagée au XIXème siècle pour abreuver chiens et chevaux durant les chasses.

     

    MERRY-la-VALLEE (89) : fin

    Et nous continuons...

    MERRY-la-VALLEE (89) : fin

     

    MERRY-la-VALLEE (89) : fin

    Oh ! un champignon

    Soudain, nous débouchons dans une clairière,

    MERRY-la-VALLEE (89) : fin

    devant l'étang Rossignol appelé autrefois "étang de l'église".

     

    MERRY-la-VALLEE (89) : fin

    L'eau n'est pas très belle mais je dois dire qu'il a beaucoup plu les jours précédant ma venue !!

    MERRY-la-VALLEE (89) : fin

    D'une superficie de 3 ha, il est agrémenté d'une petite île peuplée de jeunes bouleaux.

    Un chemin creux (mais trop boueux donc adieu photo !) nous permet de rejoindre la route pour regagner le village de Merry.

     

    Maintenant, je vais vous parler un peu des lavoirs ; on peut dénombrer six lavoirs dans cette commune dont certains récemment restaurés comme celui-ci :

     

    MERRY-la-VALLEE (89) : fin

    le lavoir du hameau de Bagin

    MERRY-la-VALLEE (89) : fin

    MERRY-la-VALLEE (89) : fin

    où une fontaine jouxtant le lavoir servait à abreuver le bétail .

    et d'autres très anciens à rénover comme ici :

     

    MERRY-la-VALLEE (89) : fin

     

    MERRY-la-VALLEE (89) : fin

    le lavoir du hameau Grouvin mais qui attendent toujours !...

     

    Voilà la visite de cette bourgade est terminée et je vous dis à bientôt pour une autre destination ! et merci de vos visites et commentaires.

     


    11 commentaires
  •  

    MERRY-la-VALLEE (89) : suite

    Nous allons suivre la belle allée de tilleuls menant au cimetière, 

     

    MERRY-la-VALLEE (89) : suite

    et continuer sur ce chemin

    MERRY-la-VALLEE (89) : suite

    qui longe les prés

     

    MERRY-la-VALLEE (89) : suite

    et nous conduit en forêt .

    MERRY-la-VALLEE (89) : suite

    En été, quel plaisir de parcourir ces chemins et de profiter de leur ombre ! A l'automne, que de couleurs chatoyantes s'offrent à nos yeux !

     

    MERRY-la-VALLEE (89) : suite

    Un pèlerinage dans les bois ? 

     

    MERRY-la-VALLEE (89) : suite

    Cette chapelle fut construite sur le lieu du martyre d'un enfant appelé Félix, à la fin du Vème siècle.

     

    MERRY-la-VALLEE (89) : suite

    En 1270, il est fait allusion à une "capella sancti felicis" située dans les bois de Merry. La chapelle est détruite fin du XVème siècle début du XVIème puis reconstruite plus tard. Au XVIIIème siècle elle est en ruines ; au XIXème siècle les cadastres de 1824 et 1830 font figurer une croix à son emplacement.

    Elle est reconstruite en 1843 par la famille Baudoin de NANTOU.

    En 1944, un maquis est implanté dans les bois alentours et l'une des voies d'accès empruntées par les résistants passe par la chapelle.

     

    MERRY-la-VALLEE (89) : suite

    En 1997, Marcel Poulet a réalisé les deux peintures murales aux ocres sur le mur du chœur.

    MERRY-la-VALLEE (89) : suite

     

    MERRY-la-VALLEE (89) : suite

    Le 16 juin, jour de la Saint-Félix, un pèlerinage y avait lieu et de nombreux témoignages datant du XIXème attestent que les habitants de Merry étaient et sont toujours très attachés à cette tradition.

    MERRY-la-VALLEE (89) : suite

    Proche de la façade, on pouvait voir deux chênes tricentenaires ; depuis peu, il en reste un seul ; l'autre fut abattu pour raison de sécurité.

     

    La prochaine fois, nous continuerons ce chemin forestier pour aller jusqu'à la fontaine Joubert.

     

     


    4 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique